Rédacteur ID : 2638 / Texte de 722 mots

Ma vision du métier de rédactrice web

Voilà un titre qui paraît générique mais qui cache bien des réalités. Le métier de rédacteur web est né avec internet mais se fait finalement le digne héritier du scribe de l’époque. Nous vivons aujourd’hui dans un monde d’écrans, de mots et d’images, où ce métier fondamental est pourtant toujours sous-estimé. Le rédacteur est pourtant la voix d’une marque, l’esprit d’une thèse, la pièce essentielle d’une stratégie de communication.

Laissez-moi vous conter mon ressenti sur cette profession qui est aujourd’hui la mienne…

Un métier qui n’est pas destiné à tous

Première chose, et non des moindres : ce métier, comme d’autres professions que l’on peut exercer en « freelance », attire tout et n’importe quoi. On ne peut pas blâmer ceux qui se disent qu’il peut être simple de faire quelques billets confortablement installé derrière son ordinateur. Tout le monde peut écrire, vous me direz ? Eh bien, non. C’est même pire que ça, bien écrire ne s’apprend pas, même avec toutes les meilleures formations du monde.

On peut se former sur les principes du SEO, du monde digital, de la vie d’entrepreneur. Mais bien écrire, c’est un art, que l’on a ou non, c’est inné. C’est rageant, mais c’est ainsi. Une belle écriture a une valeur et un prix. Elle peut porter une marque, créer une communauté, vendre une idée, faire décoller une entreprise. La rédaction est un corps de métier qui manque encore de critères pour distinguer l’expert du débutant, comme on voudrait distinguer le gribouillage de l’œuvre d’art.

Une réelle responsabilité à l’ère du digital

Si ce métier n’est pas destiné à tous, c’est aussi que ceux qui le pratiquent ont, à mon sens, une réelle responsabilité. Inutile de se mentir, on sait que le livre n’a plus la place dans nos vies qu’il avait autrefois. C’est à nous, rédacteurs, de protéger comme un trésor l’écrit, l’orthographe, la syntaxe, l’organisation des idées. C’est à nous de dégainer nos plumes pour élever le niveau du contenu digital dans son ensemble. C’est à nous, aussi, de respecter les besoins du client mais d’être force de proposition pour aller au-delà de sa demande. De lutter contre le bourrage de mots-clés et le contenu creux.

C’est à nous, enfin, de rendre à l’utilisateur, notre lecteur, la place centrale qu’il occupe au cœur de toute stratégie, de chaque ligne qui est écrite. Comment ? Tout simplement, en lui offrant les réponses qu’il cherche. En lui racontant les histoires qu’il a envie d’entendre. Écrire, c’est vendre, oui. Mais c’est aussi faire rêver, c’est aussi informer.

Tout un monde de défis et d’idées

Vous comprendrez bien à quel point ce métier est pour moi un beau métier. J’ai accumulé les années d’études dans l’idée d’être ingénieur. Mais je ne savais pas, à l’époque, que je pouvais espérer vivre de mon écriture et lancer mon entreprise. Quand j’ai commencé, c’était mon job étudiant, et le métier se créait alors que je négociais avec mes premiers clients. Au fil des années, j’ai compris qu’était là ma destinée. Et quel monde de défis cela m’a ouvert !

Seule, derrière mon ordinateur, j’ai commencé à travailler avec des grandes entreprises, françaises, américaines, japonaises. Parfois, j’ai intégré des équipes. Je me retrouvais sur site, à devoir prendre des notes au milieu d’une foule d’ingénieurs aguerris pour produire leur rapport et créer des articles. J’ai souvent été obligée de dépasser le stress et l’appréhension pour franchir une nouvelle étape de ma carrière. J’ai passé des centaines d’heures à faire des recherches sur des sujets divers et variés. Sans cesse, je comprenais que je devais me réinventer pour chaque client, pour chaque idée. Que le rédaction est un monde de défis où il faut savoir être agile, flexible, pour écrire ce qui n’est pas écrit ailleurs.

Être entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille. Même avec l’expérience et les références, il faut perpétuellement se vendre. C’est d’ailleurs pour cela que je laisse ma plume divaguer pour vous conter tout cela, un vendredi soir, alors que le week-end m’appelle. Un exercice de plus… Ne me prenez pas au mot : ceci n’est pas mon style « commercial », mais plutôt la façon d’écrire qui me fait du bien. Jetez un œil à mes travaux précédents et faites-moi confiance : votre contenu est ici entre de bonnes mains.

 

 


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