Rédacteur ID : 4312 / Texte de 348 mots
Un bon rédacteur est une éponge. Il absorbe tout ce qui passe à sa portée. Non parce qu’il est mou et jaune, non ; mais parce qu’il est curieux. Et tout le monde peut s’accorder sur ce point : une éponge, c’est curieux !
La curiosité favorise grandement la faculté d’adaptation du rédacteur à de nombreux et variés types de domaines. Cela lui permet ainsi, de s’imprégner de nouveaux univers afin de rédiger des textes dans ces thématiques nouvelles. S'improvise-t-on expert d’un sujet en deux temps trois mouvements ? Bien entendu, non. Mais le rédacteur agile saura appréhender les contours et les enjeux d'un nouvel univers de manière exhaustive.
Écrire sur tout, absolument sur tout ? La perle rare existe sans doute. Le commun des rédacteurs est conscient de ses compétences. Il possède des points forts et sait en toute connaissance de cause affirmer que sur tel ou tel sujet, il est en capacité de fournir une réelle expertise. Parallèlement, par absence d'appétence, de connaissances ou d’affinités quant à un domaine, savoir ne pas prendre en charge ou décliner la prise en charge d’une rédaction est une ligne essentielle du code de conduite implicite des rédacteurs. Question d’éthique.
On en revient à notre analogie spongiaire. Un rédacteur doit certes avoir le goût de l’écriture, ses yeux (et ses oreilles) ne doivent toutefois pas être en reste. Ses perceptions sensorielles se doivent d’être en permanence aux aguets. Ces sens à l’affût contribuent à alimenter en vocabulaire, en tournures de phrases, voire en expressions locales ou communautaires le savoir-faire d’un rédacteur. La lecture de la presse et des livres est un passage obligé. Les étiquettes de produits, les slogans, jingles, panneaux et prospectus publicitaires, graffiti, voire conversations captées ici ou là dans un café ou dans les transports sont des nourritures complémentaires essentielles.
Cette “auto formation” permanente est un gage de la qualité d’écoute et de lecture de la première personne qui compte dans le processus de rédaction : le client.